Nos hôpitaux pendant la guerre 🗓 🗺
BERCK SUR MER 62
A Berck où se réparent les corps humains…
En temps de guerre, le quotidien des hôpitaux est intimement lié à l’évolution de la situation du front. Assauts et bombardements meurtriers apportent leur lot de blessés, l’évacuation des territoires entraîne l’affluence des réfugiés et les rares accalmies permettent de souffler un peu et de traiter l’urgence.
La pénurie, le rationnement, le manque de personnel soignant, autant de maux considérés comme le lot commun d’une guerre, rendent la tâche quotidienne des hôpitaux toujours plus lourde et impliquent l’engagement sans faille de celles et ceux qui ont en charge de soulager les souffrances, de protéger et de soigner.
Au coeur de la tourmente, les hôpitaux sont, plus que tout autre endroit, perçus comme un refuge, un lieu où l’espoir est toujours vivant malgré l’adversité.
Face à l’accumulation des drames individuels, faits de peur, d’isolement et de douleurs, infirmiers, médecins et ambulanciers apparaissent comme des remparts contre la souffrance et la mort. Alors que les hommes sont mobilisés ou faits prisonniers, les femmes proposent spontanément leur aide. Le bénévolat occupe aussi une place importante dans l’organisation du secours aux blessés, à côté des personnels qualifiés, ce qui n’est pas sans entraîner quelques dysfonctionnements mais il est évident que tout ne pouvait pas reposer sur les seuls personnels hospitaliers, déjà débordés.
Institut Calot jusqu’au 28 septembre. Infos : 06 83 49 00 46
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