Les Plages Musicales
BERCK SUR MER 62
Concerts gratuits
> ” “Rising Voices” Carte blanche à Carlos Depinho” (18h). La musique, il est tombé dedans tout petit. Ou presque. A bientôt quarante ans, Carlos Depinho a plus d’une note derrière lui. Plusieurs de ses élèves sont passés sur un plateau de télévision dans le cadre d’une émission qui fait la part belle aux voix. Carlos aime partager. Professeur, il l’est ; il va chez les uns et les autres. De tout âge, les chanteurs ou les musiciens travaillent selon les indications données par Carlos.
Sur le site de partage de vidéos « YouTube », il approche les 1 500 000 vues. Carlos travaille les cordes vocales comme il gratte sur celle de ses guitares. Il classe ses élèves en différentes catégories. Chanter « A la claire fontaine » ou « Petit papa Noël » n’est pas sans intérêt pou lui. La voix tout comme l’oreille musicale se travaillent selon Carlos. « Il n’y a que le talent que l’on ne peut pas travailler. On l’a ou on ne l’a pas ! ». Il lui faut cependant admettre que si un enfant écoute de la musique dès son plus jeune âge, il aura plus facilement l’oreille musicale. Après c’est une question de travail. Comme un sportif, un musicien ou un chanteur se doit de s’entraîner. « Il vaut mieux travailler son chant ou son instrument vingt minutes tous les jours que trois heures le dimanche ! », conseille t-il. Au fil des notes et des chansons, Carlos se fait son petit bonhomme de chemin. Il envoie ici et là des vidéos pour des concours. Et c’est comme cela qu’il s’est retrouvé à Paris avec deux jeunes élèves…
> “AuDen” (21h). Il y a des chansons, parfois, qui évoquent des paysages. Des clairières, des monts escarpés ou des vallées verdoyantes. Celles d’AuDen font irrésistiblement penser à des horizons marins. Après tout, la mer et l’amour, c’est pareil : mêmes flux et reflux, mêmes vagues déchaînées. Des sentiments tempétueux qu’AuDen (traduction poétique de son prénom Adrien en gaëlique) connaît bien, puisqu’il est né sous les cieux bretons. Et que ses chansons, reflètent avec une maîtrise déjà digne des meilleurs navigateurs de la rime lyrique et des harmonies aventureuses.
AuDen a débuté la guitare par hasard. À l’adolescence, c’est vers l’électro qu’il se tourne, jouant les rois du scratch dans les soirées locales. Jusqu’à ce que la découverte de la planète folk lui donne envie de se remettre à la guitare… Pas question de faire des reprises, ce sont ses propres chansons qu’il veut écrire et interpréter, encouragé par l’admiration qu’il porte à l’époque à certains textes de Damien Saez, de Bertrand Belin… En janvier 2010, quelques maquettes atterrissent sur le bureau d’un programmateur et, deux mois après, le voilà propulsé sur scène, en première partie de Tété, puis de Mike Ibrahim. Tout va alors aller très vite. Programmé au festival des Transmusicales.
Il rencontre celui qui va devenir son réalisateur et ami : Olivier Coursier, l’âme musicale du duo Aaron. Ensemble, ils vont élaborer ce qui deviendra peu à peu le premier album d’AuDen.
Il y a des chansons, disait-on, qui évoquent des paysages. Celles d’AuDen, fiévreuses et émouvantes, devraient trouver sans peine leur place, dans un univers qui réunirait aussi bien Bashung que Christophe, le gwerz breton que le folk de Bon Iver. Une place à prendre, une place à part….
Espace Rose des Vents.
Infos : 03 21 89 90 14