5ème édition "Le Crotoy Jazz Festival".

5ème édition “Le Crotoy Jazz Festival”.

 

LE CROTOY 80

 

5ème édition “Le Crotoy Jazz Festival”.

 

Qui l’eut cru … ! Et pourtant s’il est un registre musical aux antipodes de l’élitisme, et qui donc à toute sa place parmi nous, c’est bel et bien le Jazz. Le même Jazz qui a fait naître le Blues, le Rock and Roll, la Soul, le disco, le Rap, le RnB et tant d’autres …

 

Le Jazz réinvente sans cesse et cultive les racines de nos musiques actuelles, celles d’hier bien sûr, nées d’un savant mélange des traditions occidentales et de la rnusique Noire-Américaine, celles d’aujourd’hui, et surtout celles de demain.

 

Joué par tous et pour tous, le Jazz est à l’image du Crotoy : populaire et élégant, festif et chaleureux, cosmopolite et spontané, intemporel et avant-gardiste.

 

Venez nombreux découvrir VOTRE jazz !

 

Au programme :

 

Be Bop Stompers (11h/12h30, Déambulation en ville)

En 2008, Pierre Guicquéro propose à Julien Silvand de co-fonder un groupe interprétant des standards du jazz Be Bop avec le style et les instruments utilisés dans le jazz traditionnel. Ça tombe bien : c’est exactement le genre d’originalités dont Julien est friand. Ce dernier propose en retour à Pierre de s’associer dans cette aventure à Nathalie Renault puis à Fabien Debellefontaine. Et c’est parti, du premier coup ! C’est donc à partir de cette formation minimaliste qu’ils recréent l’atmosphère musicale si vivante des années folles, à ceci près que les amateurs de cette musique si inventive qu’est le jazz, se délectent de ces détournements anachroniques, appropriations musicales faisant de l’oeil aux premiers orchestres de jazz qui jazzifiaient les quadrilles et autres marches du siècle avant-dernier, le XIXème. Qui n’a jamais rêvé d’écouter Corcovado sur le rythme nostalgique de Who’s Sorry Now ou encore le cri racleur de Basin’ Street Blues offrant à Freedom Jazz Dance une deuxième identité dont il aura désormais du mal à se passer ? Sans oublier Giant Steps, dont la version nous invite à un voyage dans le temps, un temps où le jazz était un nouveau-né bien portant et prometteur. Un disque et un groupe jouant avec les conventions, les ré-inventant parfois, décidément à contrecourant… Mais n’est-ce pas là ce que l’on peut souhaiter de mieux à des artistes musiciens et ce que le public attend finalement d’eux, pour leur plus grand plaisir d’amoureux du jazz ?

Roller Brass (16h30/18h, Déambulation en ville)

Et bien oui ! Et bien non ? Et bien si !! Mais que ne vois-je donc à l’horizon ? C’est le Roller Brass Band ! Alors là je vous vois venir avec une question qui brûle votre esprit encore frais et naif : mais qu’est-ce que le Roller Brass Band ? Laissez-moi vous narrer leurs prouesses… Alors le Roller Brass Band (nous l’appellerons RBB) c’est … De quatre à six paires de patins, entre 32 et 48 roues, une moyenne de 80 roulements, un sax ténor, l’autre baryton, une guitare et ses six cordes et un drôle d’instrument nommé grosse caisse-claire et composé, je vous le donne en mille, d’une grosse caisse et d’une caisse claire réunies pour l’occasion. A cela peut s’ajouter une petite trompe (que l’on appelle aussi trompette), ainsi qu’un sax alto. Mais cette débauche de pistons de manches et de peaux ne seraient rien sans les membres du RBB, six talentueux musiciens roulants tous fraichement diplômés (mention hyper bien) de la prestigieuse American Roller Music School of America de Paris. Bref, le RBB c’est tout simplement LA SEULE FANFARE AU MONDE SUR PATINS A ROULETTES ! Leur performance unique est un subtil mélange de jazz-funk survolté, chorégraphies hip-hop sur roulettes, cascades inédites, bagarres générale et ballades amoureuses. 

Mardi Brass Band (15h/16h30, Scéne ouverte Village Jazz)

Didier Marty : sax, chant. Didier Quéron : sousaphone. Bruno Brochet : sax ténor. Fred Bonneau : banjo. Jean-Jacques Cirillo : batterie. Le Mardi Brass Band vous propose un voyage à New Orleans. Son répertoire au ton festif et dansant évoque cette ambiance, cette exubérance si particulière qui règne autour de Bourbon street, véritable creuset du jazz et des musiques actuelles. Didier Marty (sax, chant) a joué aux côtés de nombreux artistes dont le flamboyant Screamin’ Jay Hawkins. Si vous aimez le jazz, le blues et pourquoi pas le rock’n’roll, venez partager avec nous les “bon temps rouler”. “Tous les styles issus de la Nouvelle-Orléans se sont répandus à la surface du globe, par les enregistrements et les tournées des orchestres, touchant de leur grâce un nombre certain de musiciens au passage. Didier Marty est de ceux-là, nourri au blues, au rock & roll, au rythm & blues, il semble que l’esprit du New Orleans l’ait touché de son doigt divin.”

Pierre-Yves Plat et Franck Mossler, Les Z’Harengs et “Nicoletta en Concert Jazz” (20h30, Chapiteau Jazz)

Les Z’Harengs : Tout a commencé avec ce poisson riche en oméga- 3 avec texte et musique concoctés à la maison. L’appétit venant en mangeant, les autres poissons et crustacés de la baie sont mis à l’honneur sans oublier les végétaux. Le répertoire s’est maintenant élargi avec des textes plus décalés. Les musiques et les z’(harengs)gements en#sole mineure# et #raie majeure# sont cuisinés par le groupe. Ce dernier se compose de François à la basse, Jean- Claude à la batterie, Patrick  L à la guitare, Gérard  au clavier et piano et Patrick H au chant et à la guitare.

Pierre Yves Plat : Né en 1980, Pierre-Yves Plat a commencé le piano classique a l’âge de cinq ans avec Marie-Claude Legrand. Sa personnalité et son sens inné du rythme le portent spontanément vers le boogie, le ragtime et le stride puis vers l’improvisation, qu’il apprend auprès d’artistes aux univers aussi différents qu’Edouard Ferlet (Prix du meilleur pianiste de Jazz à Berkeley en 1992) et Fabrice Eulry, « le Chopin du boogie ». C’est a l’instigation de ce dernier qu’il enregistre un premier disque de ragtime en 1996 et commence a se produire en concert. Il a joué depuis dans de nombreuses salles a Paris et en province et participé régulièrement a des festivals de blues, de ragtime et de boogie-woogie (Petit Journal Saint-Michel et Montparnasse, Lattitude Jazz Club, etc.), ainsi qu’a l’animation musicale de l’hôtel palace George V. Encouragé par le grand succès recueilli en concert par de libres réinterprétations de Bach et Chopin, Pierre-Yves Plat poursuit un cycle de compositions a partir d’œuvres de Haendel, Mozart, Beethoven, Listz, etc. Ses variations s’appuient sur une étonnante virtuosité et répondent a son tempérament profond qui allie, non sans malice, le goût de structures classiques et le plaisir d’échappées rythmiques vers d’autres styles musicaux. Il participe à de nombreuses émissions de télévision, compose et arrange des musiques pour le cinéma. Pierre-Yves Plat poursuit une carrière en solo en proposant notamment un spectacle musical. De Chopin à Ray Charles, l’artiste s’amuse beaucoup sur scène ; tantôt il jette un oeil goguenard à son public, tantôt il se crispe sur un accord, sur une note et conserve sa position l’espace de quelques secondes, comme en recherche d’équilibre. Entre deux accords, il réajuste la position de son tabouret, s’essuie le front, bref, donne une grande liberté à son jeu qui, du coup, semble facile… Le jeune virtuose réussit même le tour de force de faire chanter l’assistance et ce de manière complètement inattendue. Pierre-Yves Plat réussit une traversée musicale entre humour et fantaisie, classique et jazz ; un véritable show ! Tout auréolé de sa participation au film » Un Bonheur n’arrive Jamais Seul » avec Sophie Marceau, dans lequel il a doublé les mains au clavier de Gad Elmaleh pour interpréter ses propres arrangements (piano), Pierre-Yves Plat nous a séduits aussi en passant devant 8000 personnes aux Chorégies d’Orange 2012 partageant ainsi le plateau avec Laurent Gerra, Adamo et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo entre autres. Sa spécialité : adapter les ouvres classiques en Jazz. Sa dextérité et son swing époustouflants en font certainement l’un des pianistes les plus doués de sa génération.

NICOLETTA JAZZ. Sax velours, trompettes bouchées, trombones langoureux, basse suave, piano, orgue hammond,  et Nicoletta… Dans un tout nouveau tour de chant, Nicoletta alterne ses inoubliables chansons revivifiées aux confins du jazz, « Il est mort le Soleil », « Où est-tu passé mon Saint-Germain-des-Prés », « La solitude ça n’existe pas »… Puis aux confins du Jazzy et des rythmes latinos, ses premières amours, elle livrera, autour de ses envies,  des interprétations personnelles des plus beaux accents de ce style « Stormy weather », « Mack the knife », « Summertime », « Oh when the Saints », « Giorgia » de son ami Rays Charles et les chansons que lui ont offert Manu Chao – très Cotton Club – Bernard Lavilliers – très Samba… Entourée de son orchestre composé de 9 musiciens parmi les plus talentueux de France, une voix d’or pour une soirée prestigieuse dans l’écrin de votre Festival.

 

Infos : 03 22 27 05 25 – www.lecrotoyjazzfestival.org

 

icon-car.pngFullscreen-Logo
le crotoy

chargement de la carte - veuillez patienter...

le crotoy 50.214728, 1.626152