FESTIVAL ROCK EN STOCK, 19ème édition
ETAPLES SUR MER 62
SAMEDI 29 JUILLET
> 15h : FOOLS FERGUSON.
Créé en 2012, et basé à Boulogne-sur-Mer, le quintet shoegaze dream rock Fools Ferguson a fait ses premières armes studio aux côtés de Martin Glover (The Verve, The Killing Joke, Paul McCartney…) et d’Hugo Cechosz (Miossec, Eiffel, Arthur H.). Après des dizaines de dates à Londres, Lille, Paris et en premières parties de The Wedding Present, Eagulls, Cass McCombs…, et deux EP, le groupe a passé deux ans en autarcie pour accoucher de son premier album, “Dead Lines”, aux confins des The Cocteau Twins, de « Dark Side Of The Moon », des Cure, Weather Report, Ride ou encore Prefab Sprout.
> 16h : UNITY FAMILY.
Unity Family est un groupe de Reggae Français / Belge, un Mc Français, un Mc Anglais , avec leur flow affûté mais tout autant différent ,ce sont toutes ses particularités, qui donne cette puissance , cette force au groupe , la diversité ! Leurs influences sont très diversifiés, allant d’un style reggae très roots à un style raggamuffun,dancehall, caribbean , au rud à dub! Ils ont la réputation de retourner les scènes sur lesquelles ils passent, de marquer les esprits, énergie XXL, bonne humeur bref une énorme ambiance et une irrésistible envie de danser va s’emparer de vous ! Ils ont assurés les premières parties comme Raggasonic, Sinsémilia !
Ils sont porteurs d’une culture qui leur est propre, ils parlent de leurs expériences de vie au quotidien, comme des soldats de la paix. Leur message de propagande est simple : La Paix/L’Amour/L’Unité !
Après l’effervescence de leur mixtape « Retour aux sources » ils reviennent en Mars 2017 avec un nouvel opus !
> 17h : JET BANANA
Jet Banana, groupe de Power Rock, puise son inspiration aux sources du Rock’n’Roll. Mélangeant Pop (The Beatles, Velvet Underground) et sons saturés (Led Zeppelin, Nirvana), ils servent sur scène leur énergie schizophrénique et déroutante. En 2016, le groupe sort son premier opus “Master is the Enemy” (autoproduction) : un concept album introspectif qui vous fera voyager dans les profondeurs du Boogie Woogie.
> 18h : QUENTIN CARTON
“Une dose de rock et de swing sur un texte bien frappé, voilà le cocktail Molotov que nous balance la troupe ! Le combo classique basse-batterie-guitares est accompagné de deux cuivres apportant une chaleur et une énergie que l’on aimait retrouver chez la Ruda. Un soin tout particulier est apporté au mot qui a vocation à dénoncer tout en recentrant sans cesse l’humain au milieu des débats, que ce soit au travers de l’amour, de l’identité, des voyages ou de la société. Le partage est une valeur essentielle qui se dégage avec le public présent et fait de ce projet un album chaleureux et attachant.”
> 19h : SOLDAT LOUIS
Créé en 1987 sous l’impulsion de Renaud Detressan (alias Wicknam) et Serge Danet (alias Soldat Louis), Soldat Louis est un groupe originaire de Lorient qui propose des chansons de marins et de partage diffusant la bonne humeur partout où il passe.
Sorti en 1988, le premier album du groupe, « Première Bordée », remporte un succès immédiat, notamment avec le titre « Du rhum, des femmes ». Leurs chansons rock parfumées de musique traditionnelle bretonne propulsent Soldat Louis sur le devant de la scène. Depuis, Soldat Louis continue de remplir les salles de concerts en France et plus particulièrement en Bretagne où le groupe reste très populaire.
Ancré dans un univers fait de marins et de pirates, Soldat Louis navigue dans des eaux enjouées et parfois plus contestataires avec des textes aussi bien délicats qu’humoristiques que revendicatifs. Toujours aussi fringant, l’équipage Soldat Louis perdure dans le temps et offre des prestations scéniques festives et joviales.
> 20h35 : LES FELINS
Une bonne dose de groove afro dans la pure tradition ouest africaine, des cuivres, du jazz !!
Dans l’inspiration des brass band américain (Soul Rebels, Rebirth Brass Band) de la Nouvelle Orléans, les frenchies « FELINS »développent les grooves ancestraux d’Afrique de l’Ouest pour mieux décaper le standard old school, ambiancer le funk à la sauce afro, hypnotiser nos pop préférées.
D’un Blues March osé, en passant par Chameleon Afrobeat ou encore un hommage à Prince, avec Sexy Mother Fucker bien roots, venez vibrer aux sons des cuivres et des tam-tams d’Afrique !
> 21h30 : NAÂMAN
Naâman reprend la route cet été !
Après avoir retourné les salles aux 4 coins de la France en présentant son dernier album “Rays of Resistance”, Naâman a cloturé sa tournée dans un Olympia plein à craquer en Septembre dernier : une véritable réunion de famille où le public était convié. Il revient en 2017 pour confirmer sa place de « Petit Prince » du reggae français que le public lui a confié.
2016 était l’année du voyage avec des concerts en Inde, Australie, Nouvelle-Zélande et en Polynésie. Il souhaite dorénavant diffuser sa musique dans le monde entier. Les medias spécialisés ont d’ailleurs validé son envergure internationale, on le retrouve élu 3eme artiste international sur 2016.
En pleine préparation de son nouvel opus, Naâman reprendra la route des festivals cet été, on le retrouvera sur de belles scènes européennes.
Il sera accompagné sur scène de son producteur fétiche, Fatbabs et leurs musiciens pour embraser les scènes de vos festivals favoris !
Ensemble ils vous délivreront les titres qui ont fait la notoriété de Naâman, comme « House of Love » ou « Outta Road » et présenteront également des titres exclusifs issus du prochain album qui sortira à l’automne prochain.
> 23h45 : CARPENTER BRUT
Carpenter Brut pioche ses influences dans les émissions de télé des 80’s et les films de série B gorgés de synthétiseurs.
Entouré de mystère et de discrétion, l’homme derrière le Pentagone, ou « Brutagram » comme l’appellent les fans, explique qu’il s’agit d’une rencontre entre les “beats de Justice” et l’univers de John Carpenter.
A l’écoute de ses trois EP on miserait plutôt sur un passif de métalleux, une filiation avec Dario Argento et une éducation religieuse inculquée aux forceps. Ceci expliquerait ses penchants pour l’occulte, sa passion pour les sonorités kitsch et son adoration pour toutes les formes de jouissance.
Carpenter Brut rend hommage à cette culture “post-hippies/ pré-SIDA”, les bases du métal et de l’électro pour nous offrir un son unique et violent dans un pur délire revival 80’s.
Figure de proue un peu malgré lui de cette « retro new wave », on a pu retrouver ses morceaux dans les jeux vidéo à succès Hotline Miami 2 : Wrong Number et The Crew (Ubisoft).
Quelles que soient ses sources, Carpenter Brut ne manque pas de talent pour composer d’imparables tueries vintage. Ses lives sont une petite claque à prendre et reprendre sans se lasser.
DIMANCHE 30 JUILLET
> 13h30 : ACCOUSTIK BAND
ACCOUSTIK Band est un groupe de musique de rue qui assure l’animation de fêtes et se caractérise par une grande variété de style. (reprise et aussi des compositions). Ce groupe est composé de 7 musiciens professionnels.
> 14h : SPACE ALLIGATORS
Écouter Space Alligators, c’est aussitôt ressentir la furieuse envie d’avoir ses entrées au Banana Club, du nom de leur premier EP. Véritable bouffée d’air frais, le trio Lillois répand une pop mordante et énergique aux mélodies accrocheuses et dansantes. Plongez dans une ambiance proche de celle des clubs anglo-saxons !
> 15h : JEWLY
« Jewly, c’est une voix chaude et puissante, hors du commun qui se montre tendre ou… féroce ! Sa voix et son jeu de scène ne sont pas sans rappeler Nina Hagen ou encore Janis Joplin. Jewly sur scène, c’est de la grande tendresse mélangée à de la dynamite. Au fil des titres, Jewly est bouleversante. C’est du rock et du bon rock. » Ouest France.
Jewly fait partie de ces artistes qui en quelques secondes vous transportent et vous inspirent. Distillant un Rock rebelle puissant aux accents de Blues épicé, sa musique est comme une claque qui vous réveille les sens et vous remue les tripes. Dotée d’une énergie fédératrice en live et d’une voix puissante, féroce et charismatique, elle se fait rapidement une place sur la scène rock hexagonale, jalonne la scène internationale (tournées en Europe, aux États-Unis, au Canada…) et se produit en 1ère partie d’artistes comme Scorpions, Ten Years After, Lucky Peterson, Ana Popovic, Yannick Noah, Axelle Red, Florent Pagny ou encore Rover. Un tempérament de feu, une voix qui détonne, le tout assaisonné de textes bouleversants !
> 16h30 : AWIR LEON
Awir Leon est un auteur chanteur compositeur résidant à Amsterdam. Originaire de Dunkerque (où il continue de faire grandir le trio Unno), c’est dans la capitale hollandaise, et là où l’emmène sa carrière de danseur à travers le globe, qu’il développe son projet solo.
Après un 1er EP co-produit avec « J.Kid » Souhab qui lance l’aventure et donne naissance au collectif JayFly aujourd’hui composé d’une quinzaine d’artistes, le duo accueille Abraham « Tismé » Diallo et crée Unno. Deux EP sortis en indépendant, et le groupe attire l’œil du label Nowadays Records. C’est avec ce dernier qu’ils signeront la sortie d’ « As We Land », leur troisième EP paru en 2015 et ré-édité en 2016, quatre titres et un remix annonciateur d’un album à venir.
En parallèle d’Unno, Awir Léon développe un projet solo avec lequel il sort d’abord deux EP instrumentaux (The Red Hat Path (2012) et 1056 (2013)), et crée également la bande son de deux spectacles de danse (« Eating Spirit » de Pansun Kim, et « Man Rec » d’Amala Dianor).
En 2014, il dévoile l’alchimie existante entre sa voix et ses productions sur « MMFT » (Metal Monkey Fire Tiger), un opus de 6 titres.
Fort de ce premier projet conjuguant ces deux talents, il continue dans une direction empruntée avant lui par James Blake ou Chet Faker, tout en traçant sa propre voie par ses choix et son désir d’innovation.
Avec Giants, album de 8 titres prévu pour la rentrée 2016, Awir Leon poursuit ses expérimentations.
Instrumentales d’abord, avec des mélodies abyssales à la confluence de l’ambiant et de l’expérimentale menées par les claviers, et desquelles jaillisse un beat éloquent qui dessine les humeurs, qu’elles soient graves (Falls), passionnées (MWL) ou apaisées (Sittingohigh). Un épurement volontaire pour s’attarder sur les détails et transmettre un message direct et sans superflu, qui met les émotions à nu.
Textuelles et vocales ensuite, puisque c’est en immisçant ses textes et sa voix sur ces mêmes productions qu’Awir Léon nous délivre ce message. Une incantation intime à la fois plaintive et rassurante, comme soulagée de partager une vérité que lui seul sait bafouée. Au fil des notes, Awir Leon fait danser les mots de ses pensées jusqu’à en tatouer les nôtres.
Au point de départ de cet album, Awir Léon raconte : “C’était dans le métro à Paris, je regardais un homme dont le visage dégageait une tristesse énorme, et je me disais que j’adorerais pouvoir la lui enlever. Puis je me suis rendu compte que je pouvais le faire avec la musique. J’ai gardé ça en tête tout au long de la création de Giants.
La nature et les éléments ont aussi une influence sur ma musique. J’ai commencé à composer l’album en janvier 2015 à Amsterdam, où il fait nuit à 16h00 et où la lumière reste grise du matin au soir, et je l’ai terminé en Australie sous un soleil cuisant. Chacun de ces environnements a su apporter un aspect unique à cet album. »
Cette voix empreinte d’un grain intemporel, ces sonorités expérimentales et futuristes qui fuient le présent vers l’avant, érigent Giants comme un album qui confirme tout le talent d’Awir Léon.
> 17h45 : RICH ROBIN
C’est en 2014 que le tandem formé par le compositeur guitariste Max Maison et par l’auteur et chanteur Sam Ziatt voit le jour. Ces deux guérilleros de la scène rock lilloise sont vite rejoint par les hommes d’expérience que sont Lucas Boudina (Basse),Vincent Vieville (Guitare) et Enzo Gabert (Batterie). Ce groupe, dès son premier EP NEVER LOOK BACK (2014) ne cache ni ses ambitions ni ses influences.
À la croisée des musiques amplifiées, entre les Foo Fighters et Queen of the Stone age, Rich Robin compte bien mettre le feu à la scène rock hexagonal. L’alchimie ravageuse des guitares saturées, et les voies hypnotiques distillées avec rage, font de leurs créations sonores un cocktail Molotov à mettre entre toutes les mains. Avec TRIGGER, leur premier album qui sortira début 2017, Rich Robin risque bien de vous encrer dans la tête des mélopées indélébiles à vous rendre fou.
> 19h : SATYA
Satya c’est la rencontre entre Sanka (Guitare/Chant) et N-Jin (BeatBox) ! Deux univers différents qui s’allient pour une fusion musicale inédite ! A la croisée des chemins, Satya propose un retour aux origines et vous invite dans un monde entre HipHop Soul et Reggae !! Un Beatbox déchainé, une guitare groovy et un flow reggae/ragga pour une musique originale et singulière !
> 20h : TRYO
Les marins vous le confirmeront : naviguer vent debout n’est pas la situation la plus confortable, mais c’est là que l’on reconnaît les bons équipages. Si Vent debout n’est pas un album d’actualité, il est évidemment marqué par le contexte de son écriture et de sa réalisation. Et c’est certainement le plus intemporel des opus de Tryo.
Pourtant, il s’est passé quatre années d’une densité historique énorme – la gauche, les attentats, Nuit debout – au bout desquelles Tryo avait « plus envie d’observer que de donner des leçons », comme le résume Guizmo. « Une envie d’optimisme. » De chanson en chanson, on entend s’exprimer beaucoup d’élans, beaucoup de collectif, beaucoup de « on » qui ne sont pas là comme un substitut à la première ou à la troisième personne du singulier, mais pour faire entendre une première personne du pluriel inclusive, ferme, généreuse. Christophe Mali reconnaît que c’est peut-être un « souchonisme », mais c’est surtout l’envie de « traiter des sujets graves avec un côté ensoleillé, enjoué, dansant. »
Chanter rappelle l’essentiel, d’ailleurs : « C’est là, c’est pas juste des chansons, c’est pour garder la foi / Pas perdre nos illusions / C’est comme ça, nous on en a besoin pour rester avec toi. Pour se sentir humain ». Cette chanson – et les douze autres – rappellent et condensent vingt ans de Tryo, mais s’inscrit aussi dans un moment particulier de notre histoire collective.
Quel album aurait-ce été si Tryo était resté au ras des émotions, des colères, des deuils et des cris accumulés depuis quelques saisons ? Ce n’est sans doute pas par hasard qu’instinctivement est revenu, sur l’essentiel de l’album, le reggae acoustique des débuts. Retour aux sources aussi pour le son des voix, avec beaucoup de chant à l’unisson – mais l’unisson si particulier de Tryo. Les quatre garçons ont calé les voix dès les maquettes, avant de concevoir les arrangements des chansons pour les séances d’enregistrement réalisées avec le fidèle Dominique Ledudal. Et ceux-ci sont très légers : un tout petit peu de basse, une kalimba ou une flûte traversière qui passent fugitivement… Manu Eveno évoque « un retour aux sources de la musicalité de Tryo. »
Guizmo, Christophe Mali, Manu Eveno et Daniel Bravo ne se sont pas retrouvés avec un autre projet qu’aller à l’essentiel. Depuis la sortie de l’album Ladilafé, en 2012, le groupe avait enchaîné les tournées et les chantiers : deux ans de concerts en formule élargie puis une tournée en Allemagne, nouveau territoire à explorer dans la formule originelle du groupe, à quatre sur scène, ce qui avait donné l’envie de se passer de musiciens additionnels pour arpenter les festivals puis les scènes nationales, avant l’enregistrement de l’album de reprises Né quelque part. Belles aventures avant de longues vacances. « Quand on se quitte, on ne se donne pas de rendez-vous. C’est peut-être le secret pour rester vingt ans ensemble », note Christophe Mali.
Il n’y a donc pas d’échéance quand le groupe se retrouve en novembre 2015, après des projets personnels, du repos et de l’écriture, chacun dans son coin. Dès le départ, une évidence : il y aura un nouvel album parce que Tryo a une féroce envie de tourner à quatre. Mais il y a une exigence neuve : que personne n’ait le moindre doute sur aucune chanson. « Dans un groupe, on fait souvent des concessions, explique Guizmo. Mais là, nous avions envie que chaque titre nous plaise à tous, que l’on n’enregistre pas une seule chanson uniquement parce l’un de nous y tient beaucoup. Alors, pour la première fois depuis Grain de sable, peut-être, le choix a été collégial. » Manu Eveno confirme : « Nous avons élevé le degré d’exigence sur le sens et sur le texte, refusé ce qui était simpliste, manichéen, imprécis. » Daniel et lui n’écrivent pas mais ont passé toutes les chansons au double filtre de la gravité des thématiques et de l’énergie positive que veut incarner Tryo.
Christophe et Guizmo ont donc dû se convaincre mutuellement, mais aussi soumettre leurs compositions et leurs textes à l’avis des autres. C’est ainsi que, pour la première fois, les deux prolifiques auteurs-compositeurs de Tryo ont collaboré dans l’écriture de chansons, Christophe Mali cosignant les paroles de trois titres avec Guizmo, qui a aussi mis en musique deux de ses textes.
Ainsi de la naissance de La Demoiselle, chanson née d’une envie de Guizmo de parler du handicap, sur laquelle travaille aussi Jérôme Briard, du duo le Pied de la Pompe, avec qui il partage des projets, et dans lequel Christophe Mali apporte un magnifique personnage de jeune femme vivante et solaire, à contresens des clichés. Ou quelques images poétiques venues tempérer la ferveur militante de Watson, portrait du combattant de la cause océanique…
À l’été 2016, pour la première fois, Tryo est parti en tournée avant la sortie de l’album. Celui-ci a été précédé par le dévoilement sur internet du clip de Soufflez, avec une apparition de l’ami Renaud et de grands drapeaux multicolores, que l’on retrouve désormais sur scène, dans un message universel, organique et ouvert.
Plusieurs des chansons neuves ont été créées dans des festivals de dimensions que Tryo n’avait plus fréquentées depuis un moment. Cela a permis de voir que le public danse beaucoup sur Rassurez Finkielkraut et que les briquets sortent facilement sur Le Petit Prince – « j’y suis parfois de ma larme », avoue Guizmo, qui a mis en musique le texte bouleversant de Mali…
Les quatre de Tryo savent que cet album aura un chemin sur les radios avec certaines chansons et un autre chemin sur les réseaux sociaux et chez les fans – « un chemin plus engagé, plus rugueux », dit Christophe. Car ils ne confondent pas réconfort et tiédeur, consolation et murmure. Leur retour à l’essentiel est combatif, fervent, souriant, vif. Ce n’est pas seulement un sourire qui aide à dissiper les nuages, il est comme un cap tenu dans la tempête. Et surtout comme le sentiment qui saisit les équipages qui affrontent la grosse mer, vent debout – cela s’appelle fraternité.
> 22h30 : NAIVE NEW BEATERS
Il y a des histoires qui naissent d’une belle rencontre et d’autres, plus rares, qui démarrent par la fin. Celle de « A la Folie », 3ème album des Naive New Beaters, appartient à la seconde catégorie. En effet cet album, qui regorge de nombreux trésors pop aux résonances disco, électro, hip-hop ou encore rock, est le fruit passionné d’une triple rupture amoureuse qui les a frappés simultanément au retour de leur dernière tournée. On peut comprendre leurs compagnes… Après plus d’une centaine de dates qui les a menés jusqu’en Chine (d’où ils ont rapporté un docu-fiction de 50mn « Yo Pekin », qualifié de « film de vacances d’action » par les intéressés), les Naive New Beaters n’ont pas chômé : une marque de bière (« La Naive New Beer », bien sûr !), une émission de radio tous les samedis sur Oui Fm (« La Onda radio show »), une mixtape (« The Guest List » avec 11 invités dont Oxmo Puccino, Adrien Gallo…). Bref, c’en était trop, elles sont parties !
Décidés à se battre pour relever ce nouveau défi avec plus que jamais « l’envie d’en découdre avec la vie, la liberté, la réconciliation, le dépassement de soi, l’amour et l’amitié», les trois comparses de Naive New Beaters ont accompli un miracle : toujours aussi complices qu’au premier jour, ils ont réussi à confectionner un album aussi flamboyant qu’un phœnix qui renaîtrait de ses cendres. Pour ce faire, David Boring chanteur californien, Eurobelix homme machine avec du cœur, et Martin Luther B.B King guitar-hero pasteurisé, se sont recentrés sur leur premier amour : la musique ! Afin de tracer ensemble les lignes sensuelles et puissantes de leur nouvel album dans un souffle nouveau, ils ont changé d’entourage, de label et même de méthode de travail pour se donner des ailes. A l’issue de cette aventure, ils s’exclament : « A la Folie est un projet commun qui nous a permis d’avancer et de grandir ensemble (…) on l’a fait librement sans penser au qu’en dira-t-on. C’était libérateur ! ».
De cette catharsis musicale sont nées 12 créatures prêtes à enflammer les dancefloors. « Run Away », premier extrait de l’album porté par un clip explosif au dénouement aussi inattendu qu’immoral, pose une urgence mélodique et conquérante, avec sa production électro sombre mais haletante, et son groove sensuel et enragé.
Dans un autre registre, on trouve l’entêtante bombe néo-disco « Heal Tomorrow » renforcée par la voix puissante et pourtant fragile d’Izia « Il était logique de l’inviter sur ce titre. Après un concert commun on s’était dit que ce serait cool de faire un power band. Alors ce morceau c’est un peu un fantasme devenu réalité». Au fil de cet album résolument hanté par une présence féminine (qui donnera lieu à une formule live complètement revisitée), les morceaux se moquent des genres, mais transpirent d’authenticité et de chaleur comme le soulignent les intéressés : « On voulait qu’il y ait plus de piano qu’auparavant, des synthés vintage et des guitares qui grattent et surtout une basse hyper assumée pour chalouper du bassin et faire danser les filles».
« A la Folie » sonne comme la somme des fortes personnalités musicales de ses trois membres aux multiples casquettes. Cet album emporte et transporte loin. Comme il est bon de se perdre en l’écoutant … à la folie !
VILLAGE DU FESTIVAL
Au village, entre les concerts, nos bénévoles vous proposent de nombreuses animations (ventriglisse, scène ouverte, quiz, air-guitare, ect…). Un marché artisanal est installé au village, avec diverses boutiques de vêtements femmes/enfants, créations t-shirts mixtes, merchandising artistes et festival… ainsi qu’un stand de prévention (risques auditifs, drogue, sida, alcool…).
RESTAURATION !
Pour vous restaurer, vous trouverez tout ce qu’il faut au village du festival. Du sucré et du salé : frites, saucisses, merguez, gaufres, glaces, bonbons, hamburgers, pizza…
A noter : nous n’utilisons que des produits de qualité, favorisant circuits courts et productions locales ainsi que des viandes d’origine française.
Pour les boissons : eau, vin, bière, soft-drinks, bière artisanale servis dans des gobelets consignés « Ecocup ».
TARIFS
Samedi 29 juillet = 25 € en réservation/29 € sur place
Dimanche 30 juillet = 25 € en réservation/29€ sur place
Pass 2 jours = 35 €*
Les pass 2 jours et les tickets pour le camping ne seront pas vendus sur place.
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés par leurs parents (pièce d’identité à présenter).
*forfaits 2 jours et billets 1 jour + camping sous réserve de disponibilité.
CAMPING
VENDREDI 28 JUILLET
20h : ouverture du camping (campeurs munis des billets 2 jours ou datés du samedi 29 juillet).
Accueil des campeurs jusque 22h30.
Samedi 29 juillet + camping = 30 €*
Dimanche 30 juillet + camping = 30 €*
Pass 2 jours + camping = 40 €*
BILLETERIE EN LIGNE : http://www.rockenstock.fr
OUVERTURE DU FESTIVAL
SAMEDI 29 JUILLET : 14h.
DIMANCHE 30 JUILLET : 12h30.
Sous chapiteau, Parc de plein air, boulevard du Valigot.
C’est à 1,5km environ de la sortie de l’A16 et à 20 minutes à pied de la gare : Gare d’Etaples / Le Touquet (62). Desserte ferroviaire quotidienne*. Itinéraire fléché depuis les entrées et le centre Ville d’Etaples.
Infos : 06 60 19 21 55 – 06 48 71 38 79