Carine REGGIANI chante REGGIANI
BERCK SUR MER 62
> La petite histoire. Un soir d’octobre 2002, gare TGV d’Aix en Provence, Serge et Carine descendent de leur wagon suivis de la secrétaire, des musiciens et du régisseur. Ils chantent demain au Pasino, c’est le premier concert du Festival du pays d’Aix, Serge en est le parrain. Après avoir demandé à Carine de chanter « Ma fille » avec lui, cette chanson raconte leur histoire, ils s’envolent pour une longue tournée, presque en douce, comme deux gamins. On ne savait pas qui tenait la main de l’autre. Montréal, Genève, Bruxelles, Paris : un paradis, mais aussi la fatigue, l’attente et le stress. Imaginez votre père ou votre grand-père de 82 ans sur les routes et sur scène, 25 chansons sans entracte. Et puis après avoir parcouru le monde une dernière fois, Serge s’est envolé dans les étoiles. Maintenant l’ainée des Reggiani, c’est elle. Alors tout naturellement, Carine reprend le répertoire de son père > Le tour de chant. Carine reprend avec Philippe Donnadieu au piano, les premières chansons de son père, celles qui permirent à Reggiani de devenir ce chanteur que tous aimaient. C’était dans les années soixante, Canetti au hasard d’une rencontre chez les Montand, lui avait proposé de chanter Boris Vian. Serge s’était lancé dans l’aventure sans trop y croire… Vous connaissez la suite… Carine plonge dans l’univers de son enfance, attaque son tour de chant avec : L’Italien, comme le faisait Reggiani. Elle ose Arthur, Le Souffleur, Les Loups, construit son récital comme le faisait son père, mêlant textes et chansons, Prévert et Vian, Vildrac, Dabadie et Datin, Gainsbourg, Legrand… Et dans ce tour de chant, il y a : « Tant de choses à voir, à voir et à entendre. Tant de choses à attendre, à chercher dans le noir. » Boris Vian.
20h30 au Kursaal. Tarif plein 12€, réduit 10€.
Infos : 03 21 89 90 15
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