de l’Exposition du fracpicardie « Lignes du visage ».
Thierry Agnone, Pierre Alechinsky, Georg Baselitz, Jean-Michel Basquiat, chantalpetit, Anne Chu, Wim Delvoye, Erik Dietman, Arnulf Rainer, Yan Pei-Ming, Zush dessins du fracpicardie et du cnap – fnac
Sous le formalisme exacerbé des personnages présentés de troisquarts face ou des apparences restituées avec grande délicatesse, les artistes captent constamment les détails infimes qui animent un visage, la perspective psychologique et l’esprit de leurs sujets. Aux XXème et XXIème siècles, les représentations humaines s’émancipent des codes académiques séculaires, ou les détournent.
Avec d’autres intentions, gestes et moyens, naissent des conceptions contemporaines qui mettent à nu les dimensions intimes, tête et corps étant même parfois amenés à disparaître. Déformées, exagérées ou dissimulés, les lignes du visage sont multiples. L’entre deux mondes présent dans la monumentale aquarelle de Yan Pei-Ming, s’incarne chez Jean-Michel Basquiat dans l’accumulation d’écritures et de tracés, témoins d’une identité complexe. La dureté et la sauvagerie des traits de chantalpetit font écho à l’absurdité des grimaces d’Arnulf Rainer.
Une perte des repères qui se prolonge par le renversement du sujet chez Georg Baselitz, dans l’encre surréaliste de Pierre Alechinsky et l’inconvenance de Thierry Agnone. Une étrangeté où flirte, chez Zush, érotisme et onirisme. L’animalité de l’être humain s’exprime dans les dessins facétieux d’Erik Dietman et de Wim Delvoye, s’adoucit dans les bustes colorés d’Anne Chu.
Dans cette galerie de portraits s’éveillent les lignes, se libère le geste, se croisent les tensions et s’ouvrent le champ des possibles. L’art ne cesse de rendre compte de l’observation du monde et de construire de nouvelles identités. Les figures, qui peuplent avec malice les œuvres, se jouent du temps qui passe, tentent d’échapper à l’oubli.
Rencontre découverte de l’exposition
ABBEVILLE 80
de l’Exposition du fracpicardie « Lignes du visage ».
Thierry Agnone, Pierre Alechinsky, Georg Baselitz, Jean-Michel Basquiat, chantalpetit, Anne Chu, Wim Delvoye, Erik Dietman, Arnulf Rainer, Yan Pei-Ming, Zush dessins du fracpicardie et du cnap – fnac
Sous le formalisme exacerbé des personnages présentés de troisquarts face ou des apparences restituées avec grande délicatesse, les artistes captent constamment les détails infimes qui animent un visage, la perspective psychologique et l’esprit de leurs sujets. Aux XXème et XXIème siècles, les représentations humaines s’émancipent des codes académiques séculaires, ou les détournent.
Avec d’autres intentions, gestes et moyens, naissent des conceptions contemporaines qui mettent à nu les dimensions intimes, tête et corps étant même parfois amenés à disparaître. Déformées, exagérées ou dissimulés, les lignes du visage sont multiples. L’entre deux mondes présent dans la monumentale aquarelle de Yan Pei-Ming, s’incarne chez Jean-Michel Basquiat dans l’accumulation d’écritures et de tracés, témoins d’une identité complexe. La dureté et la sauvagerie des traits de chantalpetit font écho à l’absurdité des grimaces d’Arnulf Rainer.
Une perte des repères qui se prolonge par le renversement du sujet chez Georg Baselitz, dans l’encre surréaliste de Pierre Alechinsky et l’inconvenance de Thierry Agnone. Une étrangeté où flirte, chez Zush, érotisme et onirisme. L’animalité de l’être humain s’exprime dans les dessins facétieux d’Erik Dietman et de Wim Delvoye, s’adoucit dans les bustes colorés d’Anne Chu.
Dans cette galerie de portraits s’éveillent les lignes, se libère le geste, se croisent les tensions et s’ouvrent le champ des possibles. L’art ne cesse de rendre compte de l’observation du monde et de construire de nouvelles identités. Les figures, qui peuplent avec malice les œuvres, se jouent du temps qui passe, tentent d’échapper à l’oubli.
9h18h, Musée Boucher-de-Perthes.
Infos : 03 22 24 08 49
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