Animations au Musée d’Opale Sud 🗓 🗺
BERCK SUR MER 62
Musée d’environ 700 m2, répartis en deux niveaux accessibles à tous publics, le musée de Berck sur mer vous invite à découvrir la richesse de ses collections et vous propose en plus une exposition temporaire jusqu’au 2 janvier 2017 :
En quête de territoire,
Photographies de Fabien Legay
Du 10 septembre au 2 janvier 2017
Dans sa recherche pour “capter et interpréter le réel pour le sublimer en un objet singulier voué à perdurer”, Fabien Legay suit aujourd’hui la voie empruntée autrefois par les peintres d’Étaples, de Montreuil et de Berck.
Son projet consiste, en faisant écho à des œuvres choisies dans les collections des musées du Montreuillois (il a, par exemple, entamé son travail par des prises de vue lors du pèlerinage à Saint Josse, thème présent dans les musées d’Étaples, du Touquet et de Berck), à prendre la mesure de ce qui, dans la durée, perpétue le lien entre le territoire et de ses habitants.
LES COLLECTIONS
Peindre au rythme des marées
Une plage interminable, bordée de dunes enracinées d’oyats et arrosée de lumière, une centaine de bateaux ventrus vautrés sur l’estran…avant d’être connu pour ses vertus médicales, Berck est tout naturellement, à la fin du 19e siècle, un paradis pour les peintres.
Le musée de Berck emprunte leur palette pour évoquer ce qui fut la plus importante marine d’échouage de France.
Quand les bateaux échouaient sur la toile
La promenade débute parmi les paysages que se disputent la mer et le vent. C’est sur les horizons sans limites ou dans l’écrin de la baie d’Authie que, faute de port, la sombre silhouette du bateau de Berck pèse de tout son poids. Posée sur le sable, tirée au sec ou mise à l’eau avant que les voiles ne l’arrachent vers le large, elle donne au lieu son caractère.
Autour d’elle la vie s’organise : préparatifs, départs et retours, attente…les femmes ne montent pas à bord, pour le plus grand bonheur du peintre. Tour à tour pêcheuses de crevettes ou verrotières, elles identifient la plage du rouge de leurs jupons et du blanc de leur bonnet.
Une collection de portraits sans équivalent
Le visiteur les suit jusqu’à Berck-ville, le vieux village de pêcheurs où il faut ramener la pêche et le matériel. Le peintre s’est également aventuré parmi les maisons de torchis aux toits couverts de tuiles. Il nous entr’ouvre la porte de la pièce où la main experte d’un vieux marin tresse les mailles d’un filet. Le vieillard sera peut-être une autre fois son modèle, si les coups du sort le poussent vers l’Asile Maritime…un portrait de plus sur les murs du parloir.
COLLECTION ARCHÉOLOGIQUE
Trésors au gré du temps
Dans les vallées de la Canche et de l’Authie, coule la mémoire des temps anciens. Elles ouvrent un pays fertile à la richesse de la mer d’où vinrent de tous temps marchands et soldats
Du sel gaulois à l’or des francs
Pour la période gauloise, les découvertes effectuées sur le site de production de sel de Sorrus comptent parmi les plus anciens objets en bois découverts dans le nord de la France (3e siècle avant J.-C.). Les tombes trouvées à quelques centaines de mètres de l’atelier sont peut-être celles des utilisateurs de ces fours à sel. A la même époque appartiennent les premières offrandes du santuaire de Dompierre-sur-Authie. Armes, bijoux et monnaies y seront déposés jusqu’au 1er siècle, peut-être en l’honneur de la déesse Rosmerta dont le nom apparaît sur un socle en argent.
La statuette de Sucellus est l’une des plus belles, consacrées à ce dieu, découvertes en France. cette représentation classique d’un dieu celtique témoigne de la romanisation, comme les céramiques et verreries des sépultures de Frethun ( 2e – 3e siècles ) et de Marenla ( 4e siècle ).
Sélectionnés à partir du mobilier de plus de 1200 tombes, les objets mérovingiens ( 6e – 7e siècles ) constituent l’ensemble le plus pretigieux du musée. Il comporte une série de bijoux d’une qualité exceptionnelle.
Quand l’histoire fait son lit dans les rivières
Du moyen-âge au 17e siècle, le reflet de la vie quotidienne nous est fourni par les recherches menées par les plogeurs dans les rivières côtières. Elles nous racontent parfois d’étranges histoires, comme celle de ce calice jeté en 1448 dans la Ternoise par les invités turbulents du duc de Bourgogne.
La vaisselle vernissée décorée, produite dans la région de la fin du 16e au 18e siècle, clôt la visite.
Parcours en 35 vitrines, à l’étage (desservi par ascenseur).
Musée d’Opale-Sud,
60 rue de l’Impératrice.
Infos : 03 21 84 07 80
Musée Opale Sud